Jean-Luc Noiret est un vrai passionné de football en salle. Gardien et correspondant qualifié du club de Mariembourg United qui évolue en P4E de la province de Namur, il n’hésite pas à aller assister à d’autres rencontres que ceux de sa série. «J’ai commencé à tenir, sur les réseaux sociaux, une page qui proposait des résumés de nos matchs, mais aussi ceux de nos adversaires», explique Jean-Luc Noiret. «Cela a pris de l’ampleur. D’autres équipes m’ont demandé que je m’intéresse à elles. J’ai suivi une série en P3, puis une autre en P2. Même le club de la de P1 de Lonanti Sambreville m’a convié à venir les voir. Même si cela me permet de nouer des amitiés comme avec les joueurs du club de Vogenée (voir photo), cela demande pas mal de boulot. D’autant que je dois aussi gérer le quotidien de mon propre club.»
Ce club, c’est donc de Mariembourg United qu’il s’agit et qui n’a pu, avant l’abandon de la compétition, disputer que deux rencontres avec un succès et une défaite. «Après deux matchs, difficile de tirer de réels enseignements. Il y avait de solides concurrents dans la série comme Miavoye Bulls et FT Couvin-Chimay. On espérait quand même faire mieux que la 9e place de 2019-2020 en visant le top 5. Benjamin Gossiaux, qui a le niveau pour la P2 et même peut-être la P1, s’y était remis après avoir pris un peu de recul pour raisons professionnelles. Jérémy Leprêtre nous avait rejoints, ainsi qu’Andy Masson pour le poste de gardien que j’occupais, avant d’être confronté à des pépins physiques récurrents.»
UNE ÉQUIPE B OU DES VÉTÉRANS
Désormais, notre interlocuteur s’implique davantage dans la gestion. «J’évoluais auparavant au MF Couvin, club avec lequel j’ai disputé quelques rencontres en D3 de l’A.B.F.S. J’ai arrêté et c’est via un ami que j’ai rejoint Mariembourg UTD, créé en 2016, par Jacques Gobillon, Win Masson et Florent Lefebvre. Ce dernier, alors président, s’est retiré et a cédé le relais à Win. Il fallait un C.Q. J’ai repris le poste.»
Depuis, Jean-Luc Noiret nourrit des ambitions. «Il y a deux ans, on a loupé le coche pour l’accession en P3. On devait se rendre à Clermont. Un succès était synonyme de montée. Suite à une erreur de coaching, nous avons déchanté. On espère donc un jour arriver à nos fins. J’ai également le projet de lancer une deuxième équipe. Soit une «B» ou des vétérans. Il y a de plus en plus de joueurs qui franchissent la barre des 35 ans au club. Je sais que je pourrais aussi attirer des connaissances comme les jumeaux Goossens qui étaient encore affiliés à l’Atletico Philipeville avant cette saison. Mais avec la crise sanitaire, ce sera plutôt pour 2022-2023. Personnellement, je compte continuer à suivre d’autres équipes amies et faire de nouvelles rencontres.»
NICOLAS TOUSSAINT