C’est la famille Hanoulle qui a lancé le club de Boca Fraire il y a maintenant douze ans, regroupant pas mal de joueurs de football des clubs avoisinant de Fraire ou Somzée. «Même si les fils, Nicolas et Olivier sont toujours là, le papa, André a souhaité prendre du recul et je suis devenu C.Q. depuis 2019», explique Olivier Meurice déjà présent comme joueur.
Avant de rejoindre le «Boca», notre interlocuteur, originaire de Charleroi, avait eu l’occasion de joueur à la Ligue dans la province du Hainaut. «J’ai porté les couleurs du MFS Souvret et nous étions montés jusqu’en P2. Nous avions même remporté la coupe provinciale, en 2002, à Anderlues. En face il y avait le MFC Bastia où l’on retrouvait deux joueurs mythiques du Sporting de Charleroi: Raymond Mommens (NDLR: recordman de matchs -613- disputés en D1 de football belge) et l’incontournable Dante Brogno. Les deux équipes évoluaient à l’époque au même niveau et nous avions triomphé. Puis, j’étais venu habiter dans la province de Namur à Yves-Gomezée ou j’ai d’abord rejoindre, à l’U.B., le MF Yvetois, avant de me caser au Boca. Je connaissais bien les frères Hannoulle. Nous avions été à l’école ensemble à Philippeville.»
LE SAC EST DANS LE COFFRE
Le noyau regroupe désormais pas mal de quarantenaires. «On pourrait clairement jouer dans le championnat vétérans. On a juste un joueur de 21 ans, Colin Deravet (21 ans) qui fait descendre la moyenne. On a la particularité de jouer à domicile, hors de notre commune, à Mettet où l’on se sent bien pour boire notre petit verre après les matchs. On a déjà connu la P3. Nous sommes vite redescendus. Ce n’est pas plus mal. Les déplacements en P4 sont moins lointains. Cette saison en P4E namuroise, on a débuté par un succès contre Mariembourg United avant d’enchaîner par quatre revers, dont le dernier en coupe provinciale à Olympic Jambes. On a dû faire face à des absence,s dont celle de Rudy Collin parti au Rwanda pour un stage professionnel. On a aussi perdu Olivier Hanoulle qui s’est blessé au tendon d’Achille et dont la saison est probablement terminée.»
Olivier Meurice, lui, se contente d’encadrer. «J’ai 44 ans et comme j’ai été blessé, je préfère prendre du recul même si les jours de match, mon sac est toujours dans le coffre de la voiture. On ne sait jamais…»
C’est ce jeudi soir qu’aura lieu le prochain match. «On n’a jamais été ridicule lors de nos défaites et dès lors, pourquoi ne pas espérer un petit quelque chose pour le court déplacement au Sporting Walcourt B (6 sur 10)?.»
NICOLAS TOUSSAINT