La Meute Mettet est un jeune club qui s’est affilié à la Ligue en 2019. Il avait, à la base, la particularité de regrouper des joueurs exerçant professionnellement dans les forces de l’ordre. «Nous étions, pour la plupart, policiers dans la zone de Bruxelles, Charleroi,…», précise le correspondant qualifié du club djobin, Quentin Sauvage, qui provenait de l’Impak Chaumont. «C’était le cas du président Thomas Paternoster, Corentin Kaye ou moi-même. Dans le groupe, il y avait pas mal de novices.»
Si bien que la première campagne, en P4D de la province de Namur, n’a pas été évidente. «Outre le fait de manquer parfois d’automatismes, nous éprouvions également des difficultés à réunir beaucoup de monde lors de certaines rencontres. On a joué plusieurs matchs à cinq et même à quatre, mais nous n’avons, malgré tout, déclaré qu’une fois forfait. Cela a été mieux dès janvier 2020. Des éléments comme Martin Pierrot, Romain Save ou encore David Nicolas, anciennement actif au MFC Gourdinne sont arrivés. Nous avons alors commencé à enchaîner les victoires. C’est alors que la décision d’arrêter le championnat a été prise peu après. On a donc dû se contenter de la 11e place finale, alors que si le championnat avait été au bout, nous aurions certainement gagné l’une ou l’autre position.»
Cette saison, la Meute Mettet est repartie avec le même effectif, auquel s’est ajouté Corentin Kaye, ex-joueur des New Panthers Auvelais dont l’équipe fanion milite en P1. «C’est assez cocasse puisque il a été, il y a quelques années, mon coach en sélection des espoirs namurois que je dirige à présent. Du coup, on gère un peu ensemble l’équipe, lui en temps que joueur de champ et moi comme gardien.»
TOUJOURS INVAINCU
Ce qui permet ainsi au groupe d’être toujours invaincu. «En même temps, on n’a su disputer que trois matchs avec un succès et un partage respectivement contre le Sporting Jemeppe et l’équipe B du MHC Auvelais, ainsi qu’une qualification au premier tour de la coupe provinciale toujours face au MHC Auvelais, mais la formation fanion cette fois. C’est toutefois encourageant.»
La Meute, c’est le surnom que l’on donne à notre interlocuteur. «Et cela en duo avec Jérôme Liégeois. On nous qualifie même de La Meute Alpha.» (rires)
L’interruption se prolonge et on se demande, comme partout, quelle sera la suite. «Dans un sondage organisé par notre province, on a voté pour une reprise en forme de demi-championnat. Ce qu’on veut, c’est à nouveau s’amuser sur le terrain et partager un bon verre après les matchs. Malheureusement, il faudra encore patienter.»
NICOLAS TOUSSAINT