Pour tous les clubs affiliés à la Ligue en 2020, la première saison s’est résumée à des bribes de matchs en raison évidemment du rebond de la crise sanitaire qui a provoqué l’arrêt et ensuite l’annulation pure et simple des championnats. Les Namurois d’AG Flawinne font partie du lot. «Nous n’avons pu jouer que quatre rencontres dans des conditions compliquées en P4A de la province de Namur», confirme le président du club, Maxime Piret. «Certains comme moi n’ont presté que le premier et dernier match. La Covid a fait des dégâts dans nos rangs. Un autre, Pierre Mirguet a commencé le championnat blessé. Nous avons dû donc faire avec les moyens du bord. Nous avons, malgré tout, engrangé cinq unités au total. Ce n’était pas si mal et en même temps, on se disait que notre récolte aurait pu être encore meilleure sans tous ces aléas. Nous étions aussi un peu frustrés de devoir stopper si vite à peine le club avait-il été lancé.»
Il est vrai que l’on était impatient de se retrouver entre joueurs qui s’étaient déjà côtoyés il y a une bonne dizaine d’années. «Une majorité du groupe constitué avait, comme moi, débuté au club du Standard Flawinne dans les catégories de jeunes. Nous disputions aussi des tournois à l’étranger. Nous y avons joué jusque 17-18 ans. En raison des études, nous nous sommes ensuite un peu dispersés. J’ai été exercé professionnellement au Luxembourg, avant de revenir sur Namur et de retrouver mes proches. L’idée de réunir mes équipiers de l’époque a surgi. Nous aimions le football, mais le rythme des entraînements qu’impose ce sport, plus le match le week-end, cela ne nous convenait plus. Le football en salle était donc un bon compromis. En plus des anciens, les petits-frères de ceux-ci sont venus s’ajouter. Nous avons pu réunir une douzaine de joueurs pour débuter.»
LA MONTÉE ENDÉANS LES DEUX ANS
Et les «Ancienne Gloires» ont ainsi commencé à reprendre le chemin de la salle. «Ancienne Gloires (AG), c’est juste pour le clin d’œil vis-à-vis de notre première expérience ensemble au Standard Flawinne. Nous avons disputé quelques tournois de sixte pour nous remettre dans le bain, avant de participer à de réels matchs amicaux. Il était important de retrouver un minimum d’automatismes. Certains n’avaient plus été en action depuis cinq ans.»
On le sait, le championnat s’est rapidement interrompu et forcément, on attend déjà la reprise avec cette fois l’espoir d’aller jusqu’au but de la saison. «On s’est déjà réuni pour participer et réussir le Challenge «J’me bouge pour mon club». La prochaine étape sera de refouler les terrains en salle. On repartira avec le même groupe et une motivation identique. Nous souhaiterions, endéans les deux ans, rejoindre la P3. On sait toutefois qu’il n’est pas toujours facile de s’extirper de la P4 avec, par exemple, de nouvelles équipes qui arrivent avec des joueurs au niveau bien plus élevé. Tout dépendra donc aussi de la série dans laquelle nous serons versés.»
NICOLAS TOUSSAINT