En P4A de la province de Namur, l’Olympic Namur créé entre amis n’a aucune prétention. Le but est le simple plaisir de jouer ensemble en laissant sa chance à chacun. «D’ailleurs si nous avons choisi le terme Olympic dans notre appellation, c’est parce qu’à la base, les jeux olympiques étaient ouvert à tout le monde», déclare le correspondant qualifié et joueur, Marvin Auspert. «C’est un peu le cas chez nous. Quel que soit son niveau, on est le bienvenu. Cela reflète notre mentalité.»
C’est en 2016 que le groupe s’est réuni pour la toute première fois. «Nous aimions le football et le football en salle que quelques-uns seulement avaient déjà pratiqué à un niveau moindre. Nous formions une petite bande et nous avions décidé de lancer notre propre club. Depuis, nous prenons plaisir à nous retrouver le vendredi soir que la victoire ou la défaite soit au rendez-vous.»
Pour l’instant, il n’y a que des revers mais la saison est encore bien longue. «Comme nous n’avons aucun joueur qui pratique le football, nous sommes vraiment restés quasi un an sans toucher un ballon. Forcément par rapport à d’autres qui ont participé à des tournoi de sixte pendant les vacances, nous repartions avec un handicap. Du coup, nous avons perdu notre première rencontre contre MHC Auvelais sur le score de 2-9. Lors de notre premier déplacement qui s’est enchaîné, nous n’avons pu faire mieux en nous inclinant 13-1 au BV Mont E. Maintenant, nous relativisons aussi. On retrouve ces deux adversaires actuellement sur le podium. Ce vendredi 24 septembre par contre, nous allons nous rendre au MFC Namur UTD B qui n’a pas non plus remporté ses deux premiers matchs. C’est peut-être l’occasion d’ouvrir le compteur.»
UN EX DU SPORTING DE CHARLEROI
L’effectif n’a guère changé par rapport à la saison dernière. «Nous avons deux joueurs qui nous ont quittés: Tanguy Steens qui était venu s’amuser avec nous et qui avait fait partie du noyau du Sporting de Charleroi il y a quelques années. Une blessure l’avait empêché de percer. Quant à Noman Asgarian, il a rejoint Etrimus Champion. Le noyau est ainsi passé de quatorze à douze joueurs et cela offre ainsi un temps de jeu global un peu plus important.»
NICOLAS TOUSSAINT