Le MFC Vedrin est entré dans sa sixième année d’affiliation auprès de la Ligue, mais le club était déjà actif précédemment. «J’ai, en fait, repris un club composé en majorité de joueurs d’origine italienne qui évoluaient dans un championnat corporatif», explique le président du MFC Vedrin, Michaël Truant. «Il doit y avoir une bonne dizaines d’années. Pour composer le noyau, ce sont mes frères, des cousins -qui ont notamment milité en D3 à l’UB à Outsiders Jambes- ou encore des amis qui se sont regroupés. A cette époque, j’entraînais l’équipe première du football de Wartet et je combinais les deux disciplines. Nous sommes montés jusqu’au plus haut niveau. Comme il n’y avait plus moyen de progresser dans la hiérarchie, notre C.Q., Ugolin Strens nous a proposé de rejoindre la Ligue namuroise. Nous avons gardé notre appellation actuelle.»
Le premier championnat date de la saison 2015-2016. «Il y avait pas mal de jeunes dans l’effectif et, si ma mémoire est bonne, nous sommes directement parvenus à rejoindre la P3. Les campagnes suivantes ont été un peu plus compliquées avec pas mal de gens qui se sont retrouvés à l’infirmerie. Le groupe a évolué en devenant moins familial tout en rassemblant une vraie bande de potes.»
DES JEUNES EN RENFORT
La relégation n’a pu être évitée toutefois au terme de l’exercice 2018-2019. Néanmoins lors de la saison suivante, la formation vedrinoise était en train de rebondir. Au moment de l’arrêt de la compétition en mars 2020 en raison de la crise sanitaire, elle trônait en tête. Toutefois avec un nombre plus élevé de matchs joués, elle avait basculé au quatrième rang lorsque le coefficient a été établi pour établir le classement. «Moi de mon côté, si je suis toujours le président, j’ai pris un peu de recul. Avec trois enfants, le football dans lequel je baigne toujours en tant que coach de l’équipe B de Floreffe en P4 namuroise et les après-journées du boulot, il me fallait faire des choix. Je continue toutefois de m’informer sur nos performances. Nous avions d’ailleurs repris par un 4 sur 10 lors de la dernière saison annulée en P4B Je continue aussi à m’investir pour donner un coup de main, notamment lorsque nous mettons sur pied une vente de lasagnes pour financier une partie de la saison.»
Le C.Q. se charge de mettre en place le prochain exercice. «On garde l’ossature, complétée par quelques jeunes», conclut Ugolin Strens. «Il y en a un qui arrivera de Lustin. Avant de définir un objectif sportif, le principal sera d’abord de se retrouver.»
NICOLAS TOUSSAINT