Dans un an, Futsal Club Flavion fêtera ses dix ans d’existence. Toutefois, pour les piliers, l’histoire a réellement commencé un peu plus tôt. «Nous nous étions lancés, en 2010, en devenant l’équipe B de Morialmé Boys», se souvient Sébastien Masson, le correspondant qualifié. «Nous militions en P4 en province namuroise. Au bout de deux saisons, nous avons décidé de prendre notre indépendance. Il y avait Maxime Pittigher et ses frères Maverick et Malory, ainsi que Yannick Jeanmart et moi-même comme premiers membres de notre nouveau club baptisé FC Flavion en raison de notre proximité avec les activités du village. Vincent Mathieu, le manager du club de football local, nous avait aidés à nous lancer. Nous occupions notamment la buvette du foot lors de nos soupers. Nous participions aussi à la marche folklorique. Nous avons rassemblé nos proches pour constituer le premier noyau.»
Au fil des ans, l’équipe a gravi les échelons pour se retrouver jusqu’au plus haut niveau provincial. «On a vécu pas mal d’émotions en dix ans. Si nous étions entre potes au départ avec notamment des joueurs de foot de l’équipe réserves de Saint-Gérard ou des seniors de Surice comme Jordan Christophe, Laurent Duquenne, Logan Hainaut, nous avons aussi bénéficié de renforts venus de la région de Châtelet, d’où est originaire la famille Pittighier. Puis, cela est devenu moins limpide et nous avons arrêté à ce niveau. Nous avons créé, dans le même temps, une P4. Nous avons poursuivi avec cette seule équipe qui a fini par monter en P3 avec les plus anciens.»
MERCI À GÉRALDINE!
Cela fait deux saisons que la formation figure en bas de tableau. «Nous avons fini, en 2019-2020, antépénultièmes avec trois points d’avance sur DF Sambreville, relégué. Cela a été un exercice compliqué avec de nombreux matchs disputés loin d’être au complet. Il y a eu des blessés, des joueurs absents car ils exercent à l’armée, attendaient famille ou se trouvaient en pleine construction. Et lors de la dernière saison annulée, la difficulté de rassembler six ou sept joueurs était toujours d’actualité. Nous n’avions ainsi empoché qu’une unité en trois rencontres. Ce n’était toutefois que le début et qui sait si nous ne nous serions pas repris à un moment donné.»
Vu la campagne avortée, le FC Flavion est assuré de repartir pour un exercice de plus en P3. «Il faudra probablement affilier des joueurs. Certains, comme Kenny Martinet, Jérôme Vincent ou Patrick Bodart, nous quittent. Le président Maxime Pittigher est sur le coup. J’en profite pour mettre à l’honneur Géraldine Vanhoutte, notre fidèle déléguée depuis le début.»
NICOLAS TOUSSAINT