Si le matricule 5983 n’existe que depuis 2014, il a déjà vu son appellation modifiée. C’est que le club du CF Couvin Blanc est devenu, depuis 2019 en province de Namur, CFCB Walcourt. Son président nous en explique les raisons. «Nous avons créé le club entre amis», déclare Michel Thunus qui avait longtemps été blessé en raison d’une grosse blessure au genou. «Nous disputions parfois des tournois de ducasses dans la région de Chimay (Hainaut). Nous prenions la dénomination des «Casseurs Flowters» qui fait référence au film «Maman, j’ai raté l’avion!». Lorsque nous avons décidé de rejoindre la Ligue, nous avons trouvé refuge au Couvidôme de Couvin. On s’est ainsi appelé CF (Casseurs Flowters) Couvin Blanc, soit la couleur de notre jeu de maillots. Toutefois cela représentait, lors de nos matchs à domicile, un certain trajet pour plusieurs affiliés qui provenaient de Namur. Nous avons choisi de nous délocaliser et nous avons pris la direction de la salle du complexe sportif de Walcourt. Du coup, nous avons dû modifier le nom. Couvin Blanc est devenu CB pour laisser la place à la localité de Walcourt.»
Sportivement, cela a été loin d’être une réussite la saison dernière. «Nous militions en P2A, mais nous ne sommes pas parvenus à nous maintenir. Nous avons été directement décrochés en compagnie de Somzée Toys. Les deux équipes ont terminé à égalité avec seulement cinq points et avec quasi dix longueurs de retard sur l’antépénultième.»
Bref, les moments de réjouissances ont été rares. «Le souci, c’est que nous étions rarement plus que cinq ou six. Sans possibilité de changement, il était compliqué de tenir physiquement un match entier.»
GUÈRE MIEUX
Relégués donc en P3C, les choses ne semblaient pas s’être arrangées pour les Walcouriens d’adoption qui ne comptaient que deux unités en quatre matchs disputé en cette saison 2020-2021 avortée. Cela grâce à l’unique victoire contre RSC Cerfontaine. Par contre, la dernière rencontre perdue 2-18 contre le Sporting Walcourt avait été transformée en forfait administratif. «C’était encore la galère pour avoir suffisamment de joueurs disponibles. Il y a toujours trois ou quatre motivés et cela tourne souvent entre les autres membres. Certains nous avaient fait la promesse de venir plus régulièrement après la confinement. On sait ce qu’il en est advenu.»
Le seul point positif c’est que, vu l’annulation de la compétition, le club poursuivra en P3. «On verra à quelles conditions. Car pour espérer vivre une prochaine campagne plus sereine, il faudra retrouver l’émulation.»
NICOLAS TOUSSAINT