Trois matchs disputés en P3B: voilà seulement ce qui résume actuellement la saison du Borussia Beauraing, jeune club de la province de Namur, qui s’est lancé en 2018. «Et malheureusement, nous les avons tous perdus», déclare le joueur beaurinois, également membre du comité, Adrien Minet. «Nous sommes montés directement en P3 lors de notre première saison et lors de la défunte, on a réussi à se maintenir de justesse en terminant onzième, avec deux points d’avance sur la zone rouge au moment de l’arrêt.»
L’équipe serait déjà amplement satisfaite de reconduire à nouveau son bail lors de cet exercice. «Lorsque l’on commence avec un 0 sur 6, on ne peut pas viser autre chose. Il faut dire que nous n’avons pas encore pu compter sur Charles Minet qui, joueur au de football en P1 namuroise à Beauraing, est indisponible, touché aux ligaments croisés. Nous avons pourtant du potentiel avec d’autres éléments tels que Maurice Massart et William Stephenne qui est aussi président du club. Le souci, il est à situer probablement plus au niveau de la condition physique. Certains se sont encore peu entraînés sur herbe.»
MAURICE… GOËTZE
Notre interlocuteur sait toutefois que le déclic pourrait être proche. «Malgré notre défunte onzième place, nous avions été capables de quelques coups d’éclat. On était parvenu à tenir en échec (4-4) Squadrin Vedrin B qui a fini 2e, alors que nous menions en plus 4-0. Nous avons aussi infligé l’une des deux défaites au Spartak Vonêche qui a terminé en tête et qui évolue désormais en P2. On finira tôt ou tard par décoller.»
Adrien Minet nous explique l’origine de la création du club. «Avec des potes agriculteurs de la région de Beauraing, on participait à des tournois de mini-foot de la F.J.A. (NDLR: Fédération des Jeunes Agriculteurs). On s’amusait énormément et nous avons alors décidé avec plusieurs de ceux-ci de constituer notre propre club. Quant au choix de l’appellation du Borussia, il doit faire référence à l’un de ses ex-joueurs de Dortmund, Mario Goëtze (NDLR: désormais au PSV Eindhoven) qui est le surnom de Maurice Massart. Preuve que l’on joue autant pour essayer de gagner des matchs que pour l’amusement.»
NICOLAS TOUSSAINT