Avec sept buts en moyenne inscrits par rencontre et six encaissés, on ne s’est pas ennuyé du côté des Canaris Andenne la saison dernière en P3B de la province de Namur. «C’est vrai que l’on a vu pas mal de goals», avoue le président andennais, Jonathan Rosol. «Vu la répartition de ceux-ci, notre place dans le ventre mou du classement (NDLR: la 7e) est logique. Cela ne faisait pas longtemps que l’on était monté et le but était, avant tout, de nous maintenir et de ne pas devoir regarder derrière. Ce qui n’a jamais été le cas. Cette défunte campagne peut donc être considérée comme réussie.»
L’appétit venant en mangeant, l’équipe -mutée de série B en série A- a repris le collier en force. Elle a eu l’occasion de disputer cinq rencontres et quatre se sont terminées par des succès. «On est reparti avec un effectif d’une dizaine de joueurs qui n’a guère connu de changement. Si ce n’est qu’en raison de l’opération de notre C.Q., David Henrotte, c’est moi qui fais désormais office de coach. Ce 8 sur 10 est prometteur, même si nous avons chaque fois dû batailler pour l’emporter. Pour preuve, on ne l’a jamais fait avec plus de trois buts d’écart. Quant à notre seule défaite, elle est à répertorier aux New Panthers Auvelais B (9-2). Rien à dire, les Basse-Sambriens étaient supérieurs. Il faut dire qu’ils étaient renforcés par Marvyn Boulanger, ancien joueur de D3 à l’A.B.F.S. au MS Jemeppe qui, joueur d’habitude avec la «A» en P1, était venu en renfort. Il devait, à l’époque, bientôt se faire opérer. Même sur une jambe, il avait été au-dessus du lot.»
DES «AMICAUX» POUR CONCLURE?
Les «Canaris» se retrouvent ainsi sur le podium. «Le but était de progresser par rapport au précédent exercice avec le top 5 en point de pire. Actuellement, on répond donc à l’attente. Nous avons de très bons éléments comme Quentin Henrotte. Si ce dernier parvenait à contrôler un peu mieux son impulsivité, il serait encore plus fort. Chez nous, tout le monde peut apporter un plus.»
Vu le confinement prolongé, on se demande si ce chemin jusqu’ici parcouru servira à quelque chose. «Difficile de croire que l’on pourrait reprendre même en mars. Et même si cela pouvait être le cas, ce ne sera alors pas simple de tout recaser. Personnellement, je prône la saison blanche en tentant peut-être de disputer les quelques derniers matchs sous forme de rencontres amicales pour préparer la saison 2021-2022.»
NICOLAS TOUSSAINT