Si l’équipe fanion qui a souvent évolué en D3 de l’A.B.F.S. reste la vitrine du club du Blue Star Anhée, il a souvent compté aussi d’autres équipes à commencer par sa formation B qui semble abonnée à la P2 namuroise. «Effectivement, cela fait quelques année qu’elle milite à cet échelon», déclare le correspondant qualifié mosan, Marc Matisse. «On y rencontre divers profils. Certains se sentent un peu juste pour la D3 et maintenant la P1 dans laquelle se situe actuellement l’équipe fanion. D’autres s’y retrouvent par facilité professionnelle. Mon fils Kevin, par exemple, travaille à la police à Bruxelles et il lui était compliqué, lorsque la «A» était en D3, d’être rentré à l’heure pour effectuer l’un ou l’autre déplacement. Par affinités Kevin Vandedamme, autre ancien, joue avec lui.»
Et puis, cette formation permet aussi aux plus jeunes de se faire les dents avant de faire le bond en équipe première. «Le dernier exemple en date, c’est Virgil Dubois. A 15 ans, il a joué avec notre P2 ses premiers matchs en seniors pour être désormais intégré au noyau A. Et l’équipe regorge d’autres bons éléments comme Loris Simon, Bastien Granville ou Florian Goderniaux qui sait aussi bien évoluer dans le champ qu’au poste de gardien. Il a d’ailleurs déjà dépanné la P1 dans la cage lorsque Julien Galant était indisponible.»
Et pour entamer la dernière saison annulée, le BS Anhée B pouvait aussi compter sur une recrue. «Nathan Beaufays avait rejoint le groupe, provenant des voisins du BV Mont. Offensivement, il faisait du bien avant l’arrêt de la compétition.»
LE DÉFI DE LA COUPE
En tout cas, le départ était prometteur. Alors que l’équipe avait dû se contenter d’une 10e place en P2B en 2019-2020, elle affichait cette fois un bilan de 6 sur 8 avec un unique revers lors du premier match contre Walcourt/Strée, suivi de trois succès. «Outre la venue de Nathan qui a amené un plus, les jeunes ont également bien progressé. Il aurait été intéressant de voir ce que cela aurait donné sur une saison complète.»
L’équipe B, c’était aussi souvent l’assurance d’un bon parcours en coupe provinciale des «réserves». «C’est chaque fois un petit challenge que se lance le groupe. Alors que les «A» n’ont remporté qu’une fois l’épreuve (NDLR: ce qui est assez logique, vu qu’ils ne pouvaient la disputer lorsqu’ils étaient en D3), les «B» doivent l’avoir soulevée deux ou trois fois. Ceux-ci devrait repartir avec la même ossature en 2021-2022 avec toujours mon autre fils, Maxime, pour superviser.»
NICOLAS TOUSSAINT