En embuscade derrière les ténors, RSC Frasnes a pris place dans le top 5 de la P2B de la province de Namur. C’est un peu moins bien que la saison précédente (3e), mais cela est quand même synonyme de campagne réussie. «Cela fait 25 ans que le club existe et la philosophie, malgré le renouvellement, a toujours été la même: celle de prendre du plaisir», déclare le joueur et C.Q. du club couvinois, Antoine Nanni. «Depuis le début, l’équipe a surtout milité en P2. Mais elle a connu toutefois l’élite. A l’inverse, elle a aussi basculé en P3 il y a environ un lustre, avant de remonter il y a deux saisons. Et pour nous, le podium de 2018-2019 et ce top 5 de 2019-2020 sont dès lors plus que positifs.»
Les Frasnois ont connu un parcours linéaire. «On s’est toujours retrouvé entre la 4e et la 5e position. On forme avant tout un collectif depuis trois ou quatre ans, avec une ossature de huit joueurs qui sont souvent les mêmes. Certains jouent au foot à Baileux en P3 du Hainaut et d’autres à Petigny/Frasnes en P2 namuroise, comme notre gardien Kevin Charlier. La saison passée, on pouvait aussi compter sur Benjamin Broutin, la pièce maîtresse de Nismes en P1 namuroise au football. Malheureusement très doué techniquement, il a dû stopper en raison d’une blessure aux ligaments croisés du genou. Malgré tout, notre championnat s’est bien déroulé. On a débuté en mode assez mineur, pour monter en puissance.»
LES PILIERS AU SEIN DE LA FUTURE P4
Le futur exercice verra l’équipe tenter de confirmer, alors qu’une seconde formation sera créée en P4. «On y retrouvera énormément d’anciens, dont des piliers comme Jean-Yves Guérit, Thierry Devillers, Laurent Chantrenne,… Ce sera spécial notamment pour les deux derniers cités qui auront l’occasion de jouer avec leur fils respectif. Cette équipe pourra peut-être aussi compter sur Clément Hélénus, actif au foot à Petigny/Frasnes, qui a connu la P1 à Nismes. Le groupe ne manquera pas d’expérience, mais elle n’aura pas vraiment d’objectif à atteindre.»
Ce sera un peu différent pour la P2 qui, active pendant de nombreuses années à la salle du Belvédère de Couvin, a trouvé refuge au Couvidôme. «On resignerait pour la même saison. Encore une fois, le but est de se retrouver et de partager un verre et un croque-monsieur après les matchs.»
NICOLAS TOUSSAINT