C’est à la quatrième place de la P1 namuroise que le MFC Ciney avait bouclé sa précédente campagne. Près d’une demi-année plus tard, on retrouve les Cinaciens nantis de la lanterne rouge avec un compteur toujours vierge après six rencontres. «Le coach Jérôme Renard a pourtant bien travaillé en cherchant des nouveaux joueurs comme Julien Tshiala tout en conservant l’aspect famille qui nous tient à cœur», explique le C.Q. Eric Wéry qui a cédé la présidence à Sébastien Mahin le gardien des vétérans ayant connu la Nationale à Natoye. «Le souci, c’est qu’il n’a pas encore eu l’occasion d’aligner deux fois la même équipe. Certains ont changé de travail et sont moins disponibles, sans compter la blessure au genou de Camara ou celle à la cheville de Tshiala.»
Mais notre interlocuteur entrevoit le bout du tunnel. «On a encore vu lors du dernier match face à la RUS Dinant qu’il ne manquait plus grand-chose. On s’est certes retrouvé privé de notre buteur Ducastel qui a écopé d’une jaune injustifiée provoquée par un beau plongeon d’un adversaire, mais l’homogénéité semblait retrouvée. Et puis malgré ce 0 sur 12, nous ne sommes vraiment passés qu’un fois à côté de notre sujet contre Nosta Mettet-Oret.»
Eric Wéry se réjouit surtout de l’entraide entre les équipes puisque le MFC Ciney c’est aussi une P2B, une P3B et des vétérans. «Deux de ces derniers, Olivier Didion et Julien Huet ont déjà été aider la P1. Ils ont encore le niveau. D’ailleurs en vétérans, ils comptent huit succès en autant de matchs et aimeraient après avoir perdu le justesse le titre la saison passée réaliser le doublé.»
DES JEUNES DANS LE FUTUR NOUVEAU HALL
D’autres projets sont en tête. «Nous n’avons pu célébrer les vingt ans du club en raison du Covid mais on se rattrapera pour nos 22 ans. On envisage de développer nos catégories jeunes. Un nouveau hall va être érigé à Ciney et permettra ainsi d‘obtenir des heures de salles en conséquence. Bref, on pense aussi à l’avenir.»
Quant à la P1 elle aura ce vendredi un match hyper important au MFC Namur UTD ne comptant que trois unités. «Il est temps d’engranger et je suis certain qu’un premier succès servirait de déclic. On veut se sauver car la D3 dans quelques années, on y songe. Je m’en voudrais de ne pas dire un mot sur notre P2 et P3. Si la 1re citée, renouvelée à 50%, doit encore apprendre à gérer des scores en sa faveur, la P3 est en train de trouver ses marques.»
NICOLAS TOUSSAINT