Se sachant décroché du Brabant Wallon/Bruxelles-Capitale et de Liège ayant dominé largement les deux premières journées du championnat francophone espoirs pour sélections provinciales, il ne restait plus, à la Province de Namur, qu’à conserver sa place sur le troisième marche du podium lors de la 3e et dernière journée à Tenneville. Ce qui a été réalisé via deux succès et autant de revers, soit un bilan de 4 points sur 8. «On se fixe toujours à la base de viser trois points tout en espérant chaque fois une unité de bonus», nous confie le coach de la sélection, Quentin Sauvage, qui devrait être sacré, en cette fin de semaine, avec son club de La Meute Mettet en P4E. «L’objectif est atteint, mais il y a quand même un petit goût de trop peu. Un 6 sur 8 était dans nos cordes. On a tout donné lors deux premiers matchs avec cette victoire de prestige contre Liège qui luttait avec le Brabant Wallon pour le sacre. Nous l’avons payé physiquement sur la fin en battant difficilement le Hainaut et en explosant contre le Luxembourg.»
Les nombreuses absences avaient toutefois contraint notre interlocuteur à trouver d’autres alternatives. «Tasiaux, Simon et L. Graulus, pour ne citer que ceux-là, étaient absents pour diverses raisons. Mais le principal manque, il est venu de Zingle. Ce dernier était d’ailleurs au coude à coude pour le titre de meilleur buteur du championnat. Malheureusement, il n’a pu nous accompagner car il était en examens. J’ai ainsi dû combler son absence rapidement en intégrant Hanicq (Mariembourg United), deux éléments du BS Anhée, Granville et Jacquet, ainsi que deux autres de Walcourt/Strée, Delpire et Vanstichel.»
VANSTICHEL, LA REVELATION
Ce dernier a été la révélation de la journée. «Il a planté la moitié de nos buts, dont un triplé contre Liège. C’est la bonne surprise, même si des gars comme mon gardien Piret et l’indéracinable Dubois ont également répondu aux attentes.»
Quentin Sauvage se veut optimiste pour l’avenir. «Hormis Vanstichel, tous les autres présents à Tenneville avaient moins de vingt ans. Je n’aurai donc aucun départ si les joueurs acceptent de poursuivre. Et avec un an de plus, on ne pourra revenir que plus forts la saison prochaine.»
NICOLAS TOUSSAINT