PROVINCIALE 2A NAMUR – KFK Floreffe a perdu une… initiale

Le club namurois de KFK Floreffe, dont l’équipe évolue en P2A namuroise, a perdu une de ses… initiales. En effet, les trois qui composent sa dénomination représentaient le prénom des trois membres fondateurs: Kévin Warègne le C.Q., Frédéric Nazé le président et Kevin Paquet le 3e membre du comité initial. Or ce dernier a décidé depuis cet exercice de prendre une autre direction, celle de Batyboys Havelange. «Il évolue désormais avec le formation de P4 de ce club», explique Frédéric Nazé. «Il était un peu déçu de certaines mentalités, sans compter qu’il voulait aussi se rapprocher de chez lui à Taviet. Mon frère, Ludovic n’est plus là non plus. Il a fallu effectuer quelques recrutements. Alexis Remacle est arrivé du MFC Namur UTD. On peut aussi compter sur Christopher Esclavon (ex-Jemeppe UTD), alors qu’Antoine Thys a rejoint son ancien coach Laurent Taxhet, deux ex-des Panthers Auvelais. Pour Joseph André, il s’agit plutôt d’une reprise.»

Actuellement, l’équipe occupe la 7e place, soit cette qui était sienne en fin de saison passée. «Lancée en 2018, notre formation s’est retrouvée dès 2020 au sein de l’antichambre et depuis, nous ne l’avons jamais quittée. On aurait pu être encore plus fort la saison dernière. Nous étions en passe d’accueillir Younes et Marouan Boujabout qui quittaient les Reds Devils Namur 14. Finalement, ils ont opté pour l’Inter Namêche où il évoluaient depuis cette saison en N1 de l’A.B.F.S. Dommage même si chez nous, c’est toujours la bonne mentalité qui demeure le plus important.»

UN BUTEUR MANQUE

Notre interlocuteur qui a connu la N3 au Purple Auvelais s’attendait toutefois à jouer un peu plus haut dans la hiérarchie. «Il nous manque des points face à JP-CJ Leuze B et BB Fernelmont. On est capable de s’offrir (3-1) les 2e des Cheminots Namur pour être défaits, trois jours plus tard lors de notre dernier match, 9-1 au MFC Ciney dans notre sillage avant ce match. Il nous manque un buteur. Nous allons quand même tenter de terminer dans le bon wagon en espérant un jour connaître la P1. Mais pour moi notamment qui affiche 37 piges, le temps commence à presser…»

NICOLAS TOUSSAINT
(Photo : Julie Sacré)