La sélection de la province de Namur n’a guère brillé ce samedi lors de la première des trois journées du championnat francophone espoirs qui s’est disputée ce samedi 22 novembre à Tontelange (Luxembourg). Sur le plan mathématique, elle est la seule des cinq provinces représentées à n’avoir pas fêté le moindre succès en se contentant de deux partages et autant de défaites. «Il faut dire que l’on débutait cette édition avec un effectif quelque peu modifié puisque, outre les blessures de Colaux et A. Hanneuse, j’ai dû recruter deux gardien, Anceau et Daco, en l’absence de Becker et M. Niels», explique le coach namurois, Quentin Sauvage. «On saluait néanmoins le retour de T. Graulus.
Malheureusement, les résultats ne sont pas vraiment ceux escomptés. On espérait, sur notre lancée de notre bon tournoi de la saison dernière, emmagasiner cinq unités. On est donc loin du compte. La raison? Certains cadres ont été moins en verve que d’habitude, comme notre capitaine Dubois ou encore Hannicq -blessé à la base- qui a manqué le premier match et a ensuite poursuivi pour devoir finalement rendre les armes.»
A DOMICILE POUR QUITTER LA DERNIERE PLACE
Pourtant, après un nul contre le Hainaut et une défaite face au Luxembourg, les Namurois ont mené 3-1 au repos contre Liège. «Face aux Hennuyers, nous aurions déjà dû remporter quinze fois le match tant nous avons galvaudé. Contre Liège, on a aussi joué avec notre bonheur. Ce qui est paradoxal, c’est que même en ayant loupé pas mal, on termine avec la 2e meilleure attaque. C’est défensivement que le bas a blessé. L’organisation n’a pas été aussi fluide que d’habitude. Ce revers 5-8 contre les Bruxellois en est un exemple flagrant.»
Il faudra se reprendre le 22 février à Emines pour la 2e journée. «Si les Bruxellois ont fait un premier pas vers la conservation de leur titre, il n’y a finalement pas de grosses différences de niveau entre les autres sélections. J’espère pouvoir élargir mon effectif pour ce rendez-vous afin de quitter cette dernière place.»
NICOLAS TOUSSAINT