Voici trois ans, des étudiants de l’Université de Namur se sont rassemblés pour créer un club de football en salle: FAC Namur était né. «Ils étaient tous de la faculté, hormis deux ou trois extérieurs, pour constituer le noyau», déclare le correspondant qualifié namurois, Patrick Foissac. «Je ne faisais pas encore partie du club à ce moment. J’étais leur prof d’anglais et un an plus tard, ils sont venus me demander de devenir leur coach. J’ai trouvé cela chouette. Si je dirige en anglais? Non mais effectivement maintenant que vous m’en parlez, cela pourrait être une parade pour brouiller un peu les cartes chez nos adversaires.» (rires)
Le succès étant au rendez-vous, le club a pu aligner une seconde équipe la saison passée, également en P4. «Certains ont arrêté et avec le Covid, alors que l’on s’arrange normalement pour commencer à recruter en avril ou mai, cela n’a pas été très évident. On s’est alors rendu compte que l’on serait trop juste pour conserver deux équipes. On a rassemblé les éléments restants pour n’en conserver qu’une .» Et d’autres joueurs sont quand même arrivés. «Il y a Mathieu Jacob, étudiant en médecine, qui avait déjà disputé des tournois avec nous. Il fait de la course à pied et des triathlons. Physiquement, il en impose. Il est aussi très rapide. Un copain à lui, Alexandre Noël l’a accompagné. Ce dernier joue aussi au hockey, au tennis,… Il a aussi presté au football dans le Brabant Wallon, je pense. Enfin, Victor Sluyters suit un master en économie. C’est le gardien qu’il nous fallait. Nous avons juste un élément un peu plus ancien avec Louis Vanderschueren. Il faisait partie de nos étudiants. Il a appris qu’une équipe de football en salle s’était constituée et il nous a rejoints.»
AH! LES DEUXIÈMES SESSIONS!
Trois victoires et autant de revers: c’est le bilan actuel de l’équipe qui milite en P4A de la province de Namur. «Avec les matchs de retard de nos adversaires, nous sommes troisièmes. Vu nos étudiants qui composent l’effectif, avec les deuxièmes sessions de septembre, on démarre souvent au ralenti. On avait même dû, la saison dernière, déclarer une fois forfait. Cette fois, on a disputé un match sans notre gardien. Il faut chaque fois attendre que la mayonnaise prenne. On reste toutefois sur deux succès et on visera le top 5. On parle de reprise possible en février. En tant que prof, je tablerai davantage sur le mois de mars et cela, dans le meilleur des cas…»
NICOLAS TOUSSAINT